Communiqué

Il est des hommes et des femmes dont c’est la conscience qui dicte les choix : il en est d’autres pour qui c’est leur « chefaillon » – le plus souvent afin d’éviter les éclaboussures. Le « bon petit soldat » Pick (comme il s’était présenté lui-même) appartient donc à cette seconde catégorie d’individus. Comme il a attendu que son président au Département lui demande de se démettre de la présidence de Partenord (et de sa vice-présidence au Conseil Départemental) pour s’exécuter, il a fait de même hier soir dans le cabinet du maire pour démissionner de ses délégations au conseil municipal, à l’instar de son fils Pierre et de Karima Zouggagh. 

Pourquoi M. Pick et Mme Zouggagh ? Pourquoi vous arrêter en si bon chemin et ne pas remettre tout simplement vos mandats de conseillers départementaux et municipaux pour mettre un terme au feuilleton sans fin de cette histoire minable ? 

Et qu’attend Guillaume Delbar pour démissionner aussi, lui qui met tant d’énergie à se désolidariser de vous ? Que l’honneur lui vienne enfin ?

Comment la majorité municipale peut-elle encore soutenir ces gens, condamnés en première instance pour une affaire de fraude fiscale établie et reconnue par ses instigateurs ? Appel interjeté et présomption d’innocence ou pas, le climat qui règne autour du maire et de son équipe est devenu délétère. A lire la presse ces dernières temps, il ne passera bientôt plus une semaine sans qu’un conseiller municipal ait maille à partir avec le tribunal correctionnel ou celui du commerce…  

Et c’en est assez de lire les vains rappels à la seule morale de la part de pétitionnaires à l’horizon borné d’une revanche des municipales. Le socle électoral des condamnés et de leurs soutiens -beaucoup s’accordent à le penser-, ce sont majoritairement les beaux quartiers. Ces gens ont été élus par d’autres qui ont toujours manifesté de la tolérance pour la fraude fiscale et une tendresse particulière pour les champions de l’évasion fiscale comme Bernard Arnaud ou les Mulliez. Ces gens sont de la même trempe que celles et ceux qui ont réélu les Balkany et Dassault à Levallois et Corbeil. 

C’est en termes politiques qu’il faut évaluer la situation et prendre les mesures qui contribueront à ce qu’elle ne se reproduise plus. Nous avons fait nôtre depuis les dernières élections municipales les 30 propositions de la charte Anticor comme celles du Manifeste pour une démocratie locale réelle. Le référendum révocatoire est une mesure défendue par notre mouvement La France Insoumise qui, une fois rendue possible, renforcera le contrôle populaire sur les représentants du peuple : des citoyen.ne.s pourront  exiger le départ d’un.e élu.e qui ne fait pas ou fait mal son travail.

Ou qui a trahi leur confiance. 

Résistance Populaire Roubaix et Roubaix Insoumise, groupes d’action de La France Insoumise

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